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le blog des chercheurs

31 mars 2005

RSS : une alternative au Web ? Dans: Articles/

RSS : une alternative au Web ? Dans: Articles/ Technologies/ Enjeux, débats, prospective/ Moteur de recherche/ Web sémantique - Par Cyril Fievet le 11/12/2003 Pour beaucoup d’internautes, RSS (Really Simple Syndication) se résume à de petites icones oranges qui fleurissent sur les blogs et les sites d’information, et conduisent à des pages indéchiffrables lorsque l’on clique dessus. Pourtant, RSS est très simple d’emploi, et porte en elle les germes d’une véritable révolution, offrant aux utilisateurs un nouveau mode d’accès au contenu du web. Efficace, intelligente et personnalisée, la navigation via RSS est tout simplement, pour certains observateurs, l’avenir du web. Par Cyril Fiévet Sommaire Vraiment Simple La revanche du Push La nouvelle promesse de l’agrégation de contenu Trop beau pour être vrai ? Un nouvel espéranto ? Encadré : Comment ça marche ? Pour aller plus loin Vraiment Simple RSS (Really Simple Syndication) est un moyen pour extraire d’un site web du contenu régulièrement mis à jour. Un fichier RSS est un simple fichier texte comportant la description synthétique du contenu (cf. Encadré pour plus de détails). Il y a deux façons d’utiliser RSS, correspondant à deux types d’utilisateurs distincts, et nécessitant différents types d’outils pour lire et manipuler les fichiers RSS. La première utilisation, qui se popularise considérablement ces derniers mois, consiste pour un utilisateur final à se servir de RSS pour se tenir informé. L’utilisateur doit alors disposer d’un outil spécifique, un “lecteur RSS” ou “agrégateur de news". Ce dernier peut prendre la forme d’un logiciel installé sur le PC, ou d’un service accessible sur le web. Sans un lecteur approprié, les fichiers RSS son inintelligibles car non interprétés par les navigateurs traditionnels. Par exemple, le fichier RSS du site Pointblog se présente de cette façon : http://www.pointblog.com/index.rdf, à comparer à la page d’accueil classique sur http://www.pointblog.com. Au total, il existe plusieurs douzaines de lecteurs RSS disponibles, pour toutes plate-formes, gratuits ou payants. Pour accéder au contenu d’un flux RSS, l’utilisateur doit simplement en connaître l’URL, qu’il suffit de coller dans son lecteur. Ce dernier décode le fichier RSS, et fait apparaître le contenu de façon intelligible, exactement selon le même procédé qu’un navigateur web décodant des fichiers Html. Du reste, de nombreux lecteurs RSS assurent désormais la fonction “d’auto-découverte RSS” : il suffit de leur indiquer l’URL d’un site, et ils trouvent l’adresse de son flux RSS, s’il existe. Pour un webmestre, RSS peut également être utilisé pour syndiquer du contenu, c’est-à-dire republier sur son propre site du contenu émanant d’un autre site. Il suffit pour cela de disposer d’un autre type de lecteur qui va accéder au fichier RSS souhaité, le décoder, et le publier automatiquement en l’intégrant dans une page web. Par exemple, le fil RSS de Pointblog est automatiquement syndiqué par plusieurs sites, et se présente de cette façon : http://www.rundom.com/bn/?feed=4. Le site Actu-blogs (http://www.rundom.com/bn/) est d’ailleurs un bon exemple de syndication, et ne comporte que du contenu agrégé à partir de multiples blogs. L’intérêt pour le webmestre est de dynamiser son site en donnant l’impression qu’il est mis à jour régulièrement, alors que tout se fait automatiquement. Quant au site qui offre le contenu syndiqué, il peut espérer accroître son trafic, puisque le fichier RSS renvoie vers ses propres pages lorsque l’utilisateur clique sur les liens pour lire les actualités proposées. La revanche du Push Par bien des aspects, RSS se rapproche de la technologie dite “push” qui a marqué l’histoire de l’internet. Rappelez-vous, c’était en 1996-1997. Quelques entreprises innovantes, Poincast et Marimba en tête, faisaient la une de la presse en promettant un modèle révolutionnaire de diffusion de l’information sur l’internet. Pour beaucoup, c’en était fini du “pull” (le modèle traditionnel, dans lequel l’utilisateur va “tirer” l’information qui l’intéresse et la rapporter sur son PC via un navigateur) et beaucoup voyaient alors la transformation de l’internet en un média de type “push” : le contenu est envoyé à l’utilisateur, à l’instar de la radio ou de la télévision, mais avec des fonctions de personnalisation qui en décuplent l’intérêt. “Il est temps de dire ‘adieu’ à votre navigateur web”, lisait-on dans Wired, qui estimait en mars 1997 que “la métaphore du navigateur en tant qu’élément principal est en train de mourir, pour renaître comme une fonction secondaire et occasionnelle” de l’accès au contenu en ligne. (http://www.wired.com/wired/archive/5.03/ff_push.html) Pourtant, quelques années plus tard, ces fleurons de la “nouvelle” technologie ont disparu ou changé de modèle. Marimba évolue désormais dans l’univers B2B et Pointcast n’existe plus (signe des temps, le nom de domaine “pointcast.com” est même en vente sur le web). Comme d’autres “tendances", le push est tombé aux oubliettes, et c’est bel et bien le web tel qu’il a été imaginé à l’origine qui prédomine. Mais RSS marque une nouvelle transition. Lorsqu’il s’abonne à un flux RSS, l’utilisateur effectue une fois pour toutes une opération simple, consistant à indiquer une URL à son lecteur RSS. Ce dernier va ensuite accéder périodiquement au contenu concerné et afficher les changements s’il y en a. Mémorisant les actualités déjà lues par l’utilisateur, il va donc lui épargner d’aller visiter un site web pour constater qu’il n’a pas été mis à jour. En ce sens, RSS simule le fonctionnement d’un modèle de type “push” : l’utilisateur “reçoit” périodiquement l’information selon laquelle un site web a été mis à jour, et peut décider ou non de lui rendre visite pour accéder à l’intégralité du contenu concerné. Ce qu’il fera via son navigateur habituel, désormais utilisé “occasionnellement". Bien que limité à l’information textuelle, RSS semble pallier les limites du push tel qu’il était imaginé initialement. L’utilisateur n’est pas “pollué” par de multiples informations qui lui sont envoyées, mais choisit avec précision ce qu’il veut recevoir. Du reste, il est notable de constater que l’adoption de RSS se fait naturellement, de façon spontanée, sans qu’elle soit “poussée” par une quelconque entreprise. Contrairement aux entreprises du push, qui tentaient de calquer un modèle économique sur un usage “inventé", RSS se développe parce qu’il permet des usages jugés intéressants par les internautes. La nouvelle promesse de l’agrégation de contenu Les vertus du modèle sont innombrables. D’un coup d’oeil, l’utilisateur d’un lecteur RSS peut consulter les dernières actualités de dizaines, et parfois de centaines de sites web, sans avoir à les visiter. En outre, l’abonnement à un flux RSS est par essence libre et gratuit (s’agissant du “copier-coller” d’une simple URL pointant vers un fichier de description de contenu). Mais surtout il ne nécessite pas d’adresse email. L’utilisateur consultant des fils RSS demeure parfaitement anonyme. Par construction RSS permet également une forte personnalisation de l’information à laquelle on accède. Ainsi, un gros site d’information ne proposera pas un mais de multiples fils RSS correspondant à des thématiques diverses. Yahoo! propose par exemple 14 fils RSS distincts (http://news.yahoo.com/rss), relatifs à des thématiques précises : Economie, Technologie, Politique, Santé, etc. En outre, plusieurs services ou outils permettent à l’utilisateur de générer ses propres fils RSS, même si ceux-ci ne sont pas proposés par défaut par les sites qui l’intéressent. Par exemple, Grouper (http://www.mouken.com/rss/grouper/), une application serveur en PHP, autorise la fabrication sur-mesure par l’utilisateur d’un fil RSS, à partir de fils d’actualités traditionnels. Ainsi, il est possible de créer un flux RSS relatif à “Madonna", extrayant toutes les actualités relatives à la chanteuse publiées par Yahoo ou Google. L’utilisation de RSS peut alors être vue comme l’automatisation de l’appel à des moteurs de recherche, couplée à la diffusion d’actualités. Enfin, RSS donne naissance à une nouvelle génération de sites Web, se contentant d’agréger du contenu, thématique ou non. Ces sites web ne proposent pas de contenu original, mais se contentent de republier (syndiquer) des fils d’actualités proposés par d’autres. Parfois très spécialisés, ces “agrégateurs thématiques” présentent l’intérêt pour le webmestre de ne nécessiter aucune mise à jour (les flux RSS sont décodés et le contenu republié automatiquement), et pour le visiteur de regrouper à un endroit unique tout ce qui se dit sur un sujet donné. Un bon exemple est le site Warblogs.cc (http://warblogs.cc), qui agrège le contenu d’une demie douzaine de blogs consacrés à la guerre en Irak, mais aussi, sur la même page, les actualités et dépêches émanant de plusieurs sources d’information traditionnelles. Dans la même veine, de nouveaux services d’intermédiation ont vu le jour, proposant à l’utilisateur de créer son propre “journal personnalisé", en choisissant ses fils RSS parmi une sélection imposante de sources, qu’il s’agisse de blogs ou de sites d’information établis. NewsIsFree (http://newsisfree.com) propose ainsi plus de 7 000 sources d’informations thématiques, dans lesquelles l’utilisateur peut puiser pour fabriquer sur mesure ses propres portails thématiques. Trop beau pour être vrai ? RSS pourrait donc bien s’imposer comme le “chaînon manquant” du web, réalisant la promesse déjà ancienne de la personnalisation, de la syndication (enfin simple), et de l’agrégation de contenu. Pour autant, la méthode a ses limites. D’abord, RSS n’est pas une norme, et son évolution chaotique, dans deux directions simultanées non compatibles entre elles, n’est pas très rassurante. Du reste, une alternative libre et ouverte à RSS, Atom, est en cours d’élaboration, de façon collaborative. Supportée par un grand nombre d’acteurs de l’univers du blogging, l’initiative est prometteuse, mais risque de se heurter à la diffusion et à la popularité croissante de RSS. En outre, plusieurs observateurs ont souligné la mauvaise implémentation de RSS par certains lecteurs RSS. Allant trop fréquemment accéder aux fichiers RSS publiés sur les serveurs web, ces logiciels traitent mal les dates de mise à jour des fichiers, et entraîne des surcharges importantes côté serveur, en pure perte. Certains webmestres voient ainsi leur serveur arriver au bord de l’effondrement, alors que leur site web - et donc le fichier RSS associé - n’a pas été mis à jour depuis plusieurs semaines. Le manque d’homogénéité - et de qualité - de certains lecteurs RSS disponibles engendre donc des désagréments qui vont à l’encontre même de ce pourquoi la méthode a été développée… On peut également arguer que RSS a un impact non négligeable, et sans doute négatif, sur le fragile modèle économique du web. Par essence, la méthode conduit les internautes à visiter moins souvent les sites web qu’auparavant. Cela se traduit - ou se traduira - par une baisse significative du trafic, non par en termes de “hits", mais pour ce qui concerne les pages vues, et surtout les “impressions” d’images publicitaires. On peut donc prédire un impact moindre de la publicité web sous sa forme actuelle (bannières et boutons notamment). Cela suppose aussi que les entreprises vont pouvoir - ou devoir - s’approprier l’outil pour l’utiliser à des fins publicitaires, et des expérimentations ont déjà eu lieu dans ce sens, en insérant des messages publicitaires au sein des flux RSS. Mais alors la méthode perd de son intérêt, et le risque de voir des flux RSS composés pour l’essentiel de messages publicitaires incitant à cliquer sur des liens est bien réel… Enfin, l’intérêt de RSS est limité par le fait que la totalité des sites d’information ne l’adoptent pas. Il est souvent décevant pour l’utilisateur de ne pas trouver de flux RSS sur ses sites favoris, avec le risque d’abandon de la technologie qui en découle. Il existe toutefois plusieurs solutions (http://myrss.com ou http://www.voidstar.com/rssify.php par exemple) pour générer à la demande des flux RSS sur des sites qui n’en proposent pas, mais cela demeure fastidieux pour l’utilisateur. Un nouvel espéranto ? Outre atlantique, RSS est d’ores et déjà un standard de fait. La quasi totalité des sites d’information proposent leurs actualités par ce biais. En France, la méthode tarde à se généraliser, en tout cas dans la presse en ligne. RSS est toutefois très populaire dans la blogosphère : selon Blogolist (http://www.blogolist.com), un index de weblogues francophones, les deux tiers des blogs disposent d’un flux RSS. La plupart des outils de blogging offrent d’ailleurs la possibilité de publier de façon automatisée un flux RSS. Il est donc probable que RSS se développe, se répande, et peut-être même s’impose comme un langage universel complémentaire de Html. On peut d’ailleurs se risquer à quelques prédictions sur le développement de RSS dans les deux ans à venir : RSS va se généraliser à d’autres types de contenus Si l’emploi de RSS est aujourd’hui limité aux actualités provenant d’organes de presse et de weblogues, il paraît certain que son utilisation peut être étendue. Par exemple, Amazon diffuse par ce biais des listes de ses meilleures ventes de livres ou DVD (http://www.amazon.com/exec/obidos/subst/xs/syndicate.html/104-7679941-2022314), tandis que des agences de relations presse utilisent RSS comme outil de distribution de communiqués de presse. Le site d’information médicale MedicineNet propose 1 000 fils RSS différents (http://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=24357#rss), relatifs à des sujets très précis, et permettant de recevoir une information très ciblée (par type de maladie par exemple). De la même façon, le gouvernement hollandais a mis en place récemment un flux RSS pour informer ses concitoyens de l’imminence de crues et autres catastrophes naturelles. On peut ainsi imaginer que la météo, les cours de la bourse ou toute autre information régulièrement mise à jour tire parti de la puissance de RSS. RSS peut constituer une alternative aux e-newsletters Lassés par le spam et submergés par les emails, les utilisateurs pourraient progressivement migrer vers RSS, offrant une solution moins envahissante - et surtout anonyme - pour recevoir de l’information. RSS présente toutefois deux inconvénients en la matière : l’archivage des flux RSS sur le poste de l’utilisateur n’est pas aussi simple qu’avec les newsletters (et du reste la fonction d’archivage n’existe sur quasiment aucun lecteur RSS), et l’utilisateur peut “rater” des informations s’il ne consulte pas très régulièrement les flux RSS qu’il reçoit. Les lecteurs RSS vont se banaliser Le lecteur RSS en tant qu’outil applicatif indépendant n’a que peu de chances de s’imposer de façon pérenne. Au contraire, la fonction de décodage de RSS (ou de ses successeurs éventuels) va se généraliser dans les outils traditionnels d’accès à l’internet, notamment les navigateurs web et les gestionnaires de mail. C’est du reste déjà le cas de l’outil Bloomba (http://www.statalabs.com/knowledgesystem/web/static/bloomba_1_0.html). En outre, Microsoft a déjà annoncé que la future version de son système d’exploitation, Longhorn, qui devrait voir le jour en 2005, sera compatible de façon native avec RSS. RSS ne se limitera pas au web Par essence, la méthode permet la diffusion de contenus légers mais signifiants. RSS se prête donc bien à la distribution d’information sur des outils nomades, notamment les téléphones mobiles. Le caractère universel de RSS en fait un bon substitut à WAP, et on peut imaginer que beaucoup de téléphones mobiles seront dotés de lecteurs RSS intégrés (des applications de ce type, à installer par l’utilisateur sur son téléphone, existent déjà). Cyril Fiévet Encadré : Comment ça marche ? RSS est le plus souvent abrégé en “Really Simple Syndication” (Syndication vraiment simple), mais signifiait à l’origine “Rich Site Summary” (Sommaire de site enrichi). Il s’agit donc d’une méthode de description présentant de façon synthétique le contenu d’un site, et le plus souvent de ses actualités. Concrètement, l’outil de publication dynamique utilisé pour alimenter un site web génère automatiquement un fichier (ou “flux") RSS, qui contient la description des actualités récemment publiées. Ce fichier respecte l’une des deux syntaxes décrites par les standards RDF ("Resource Description Framework") ou XML, selon la version de RSS utilisée. Il comporte une liste décrivant chaque actualité : sa date de publication, son titre, son URL absolue, et tout ou partie de son contenu. Parler de “flux” RSS est donc un abus de langage : le fichier RSS est un simple fichier archivé sur le serveur web abritant le site concerné. Il s’agit bien d’un fichier unique pour chaque flux, toute mise à jour ayant pour effet d’écraser la précédente version. Mais ce fichier est généré à chaque fois qu’une nouvelle actualité est publiée. Disponible en permanence, il reflète donc la version “la plus à jour” du site web, ou en tout cas de son fil d’actualités. Ce fichier est accessible par sa propre URL, mais un outil spécifique doit être utilisé pour le décoder. Visualisé dans un navigateur traditionnel, RSS n’est pas “compris", mais lu comme un fichier texte, faisant apparaître toutes les balises et autres éléments de sa syntaxe. Pour aller plus loin Exemples de flux RSS (les URL ci-dessous ne sont pas lisibles par un navigateur web) Le Monde Diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/recents.xml Slashdot (en anglais), http://slashdot.org/slashdot.rss Sélection de lecteurs RSS (à installer sur le poste client) : Amphetadesk (Linux/Mac/Windows) : http://www.disobey.com/amphetadesk/ NewsMonster (Linux/Mac/Windows) : http://www.newsmonster.org Liste de lecteurs RSS : http://www.lights.com/weblogs/rss.html Moteur de recherche dans les fils RSS : http://feedster.com Syntaxes RSS 1.0 (en anglais) : http://web.resource.org/rss/1.0/spec RSS 2.0 (en français) : http://www.stervinou.com/projets/rss/ Projet Atom : http://www.intertwingly.net/wiki/pie/FrontPage Tutoriels RSS Journal du Net : http://developpeur.journaldunet.com/tutoriel/xml/020912xml_rssintro.shtml Pointblog : http://www.pointblog.com/abc/000244.htm (rédigé par l’auteur) 4 commentaires déjà postés 4 Commentaires» 1. c tout moche le RSS! Par M4rko — 27/10/2004 à 6:26 2. Dans la liste des lecteurs RSS : le navigateur Opera (déjà extra !) en propose un par défaut à partir de la version 7.5. Ca marche super bien. Il suffit que vous cliquiez sur le lien du fil RSS qui vous intéresse : son contenu s’affiche alors dans votre navigateur. Rechargez la page (bizzare ais c’est comme ça !) et vous obtenez un flux RSS impéccable. Ouvrez ensuite la messagerie intégrée et rendez-vous dans la partie Newsfeed. Votre nouveau flux RSS s’y trouve. Click droit, propriétés et vous réglez la fréquence de mise à jour. PS. Ce n’est pas de la pub mais de l’information service. Je n’ai aucun intérêt chez Opera. Par Pascal — 9/11/2004 à 10:27 3. Ence qui concerne l’archivage des fils RSS, il est fait le même reproche au web par rapport à la perennité de l’imprimé, la logique serait-elle ici portée à l’extrême ? voir ceci par exemple : “Bibliothèques: dans la Babel numérique” http://www.unesco.org/courier/2000_10/fr/connex.htm il reste que le rss est une solution au problème de l’accès à l’abondance en accélérant l’accès au contenu dans le cadre d’une veille permanente, et les titres diffusés au format RSS ont aujoud’hui une durée de vie courte mais ces titres mènent vers des pages web, qui elles seront encore là au retour des vacances Donc alternative peut-être pas, mais complément sûrement Par Philippe — 17/2/2005 à 19:14
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31 mars 2005

Titre : Re-bonjour à la Négritude: la question de

Titre : Re-bonjour à la Négritude: la question de la "race" dans un roman des années 90, L'impasse de Daniel Biyaoula Titre de la Revue : Présence francophone. [ Présence francoph.. ] , 2002 , vol. 58     MOUDILENO Lydie

University of Pennsylvania

Type de document : PERIODIQUE Langue : français Cote INIST : 24382 Editeur :

           
 

 
 

Centre d'étude des littératures d'expression française

 
 

 
 

Sherbrooke,   PQ

 
 

 
 

Canada

 

Résumé : Bien qu'elle ait quelque peu disparu comme préoccupation centre de la récente fiction africaine, la question de la « race » ressurgit de manière étonnante dans le premier roman de Daniel Biyaoula, L'impasse . Publié en 1996, L'impasse expose, à travers les yeux d'un narrateur à la première personne, la nature névrotique du rapport qu'entretiennent certains sujets postcoloniaux à leur corps racialisé. Faisant du corps un site où se lisent les signes de l'aliénation ou de l'authenticité du sujet, le roman peut se lire comme une version contemporaine et originale de « l'expérience du noir » telle que Fanon l'analysait dans les pages de Peau noire, masques blancs , il y a presque un demi-siècle. Cet essai s'attache à montrer comment le discours de Biyaoula sur l'aliénation repose sur des archétypes littéraires de « l'Africain à Paris », en les replaçant dans le contexte des années 90.

Titre : Entre poétique et politique aimé césaire et la « négritude » Titre de la Revue : Sociétés contemporaines : (Paris). [ Soc. contemp. : (Paris). ] , 2001 , no 44     PROTEAU Laurence

Université de Picardie-Jules Verne, Centre de sociologie européenne

Type de document : PERIODIQUE Langue : français Cote INIST : 26158 Editeur :

           
 

 
 

L'Harmattan

 
 

 
 

Paris

 
 

 
 

France

 

Résumé : L'affirmation d'une « identité nègre » en littérature, qui voit le jour dans les années trente à Paris, est indissociable, à la fois, de la domination coloniale, des représentations dominantes des peuples noirs et des modalités de reconnaissance propres au champ littéraire. Les nouveaux prétendants à l'entrée dans le champ littéraire n'étaient pas disposés, en raison de leur capital scolaire, à occuper la position mineure d'« écrivains-noirs » régionalistes et exotiques qui leur était désignée. Influencés par les mouvements de la « Renaissance noire » aux Etats-Unis, encouragés par la découverte occidentale de l'« art nègre » et par le développement de l'ethnologie, ils entreprirent d'inverser le stigmate attaché à « l'identité nègre ». Pour se distinguer dans le champ littéraire, ils inventèrent une Culture et une Civilisation « nègres » et tentèrent d'en démontrer à la fois l'originalité et l'universalité.

Titre : Mudimbe senghorien ? La négritude, la critique des évidences et la modernité dans l'oeuvre de V. Y. Mudimbe Titre de la Revue : Lettres romanes. [ Lett. romanes. ] , 2000 , vol. 54 , no 1-2 , pp. 115 - 135 [ 21 pages. ]     KAVWAHIREHI Kasereka

Type de document : PERIODIQUE Langue : français Cote INIST : 23944 Editeur :

           
 

 
 

Lettres romanes

 
 

 
 

Louvain-la-Neuve

 
 

 
 

Belgique

 

Titre : Négritude, créolité, métissage : Phénoménologie de la penséeultramarine Titre de la Revue : Raison présente. [ Raison présente. ] , 1999 , no 129 , pp. 3 - 31 [ 29 pages. ]     NEGRE F.

RFO

Type de document : PERIODIQUE Langue : français Cote INIST : 23321 Editeur :

           
 

 
 

Nouvelles éditions rationalistes

 
 

 
 

Paris

 
 

 
 

France

 

Résumé : Evoquant l'archéologie de la Négritude césairienne dans la littérature antillaise, et traçant la généalogie de la créolité dans le chaos-monde et le tout-monde, l'A. étudie le conflit entre la Négritude et la pensée caraïbe, entre la créolisation et l'afrocentrisme, qui définit le contexte complexe de la quête identitaire des ultramarins. Examinant la revendication d'une reconnaissance officielle de l'esclavage comme génocide, l'A. montre que le processus d'aliénation lié à l'idéologie identitaire et à la domination culturelle relève du paradoxe de l'anthropologie créole et du paradoxe de la mythologie du métissage comme métaphores du mélange et de l'hétérogénéité dynamique du Même et de l'Autre

Titre : RACISME, NEGRITUDE ET DIALOGUE INTERCULTUREL Titre de la Revue : REVUE NOUVELLE. [ Rev. nouv.. ] , 1997 , vol. 105 , no 2 , pp. 89 - 95 [ 7 pages. ]     MUKENDI P.

CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE (C.B.A.I.)

Type de document : PERIODIQUE Langue : FRANCAIS Cote INIST : 22746 Editeur :

           
 

 
 

ARTEL

 
 

 
 

NAMUR

 
 

 
 

 

Résumé : Dans les années trente, le mouvement de la négritude, dont Léopold Sédar Senghor fut le principal théoricien, la brandit comme une affirmation identitaire, comme une revendication de fierté, celle d'être Nègre et d'en assumer tous les modes d'expression. Toutefois, Senghor s'appuie sur la notion de race noire pour en déduire les caractéristiques culturelles. La nature entrainerait la culture. Que faut-il en penser? En fait, la notion même de race est sans fondement objectif et la culture est de l'ordre du symbolique, elle est mouvement et création, elle est adaptation continuelle. Les Africains doivent inventer eux-mêmes leur entrée dans la modernité

itre : BONJOUR ET ADIEU A LA NEGRITUDE ? : SENGHOR, DADIE, DONGALA ET L'AMERIQUE Titre de la Revue : Présence francophone. [ Présence francoph.. ] , 1997 , no 50     ANYINEFA K.

HAVERFORD COLLEGE

Type de document : PERIODIQUE Langue : Français Cote INIST : 24382 Editeur :

           
 

 
 

CENTRE D'ETUDE DES LITTERATURES D'EXPRESSION FRANCAISE

 
 

 
 

SHERBROOKE,   PQ

 
 

 
 

Canada

 

Résumé : Cet article étudie la représentation de l'Amérique dans la littérature francophone ; il conduit à la conclusion que cette image est tributaire du débat sur la Négritude, notamment si oui ou non l'Amérique noire devrait être prise en compte dans la construction de l'identité (noire) africaine

Titre : L'ETUDIAN NOIR, NEGRITUDE ET RACISME : CRITIQUE D'UNE CRITIQUE Titre de la Revue : ANTHROPOS : (FRIBOURG). [ Anthropos : (Fribg.). ] , 1996 , vol. 91 , no 1-3 , pp. 5 - 18 [ 14 pages. ]     MULLER E. W.

Type de document : PERIODIQUE Langue : FRANCAIS Cote INIST : 25570 Editeur :

           
 

 
 

PAULUS-VERLAG

 
 

 
 

FRIBOURG

 
 

 
 

 

Résumé : Dans le journal de 1935, « L'Etudiant Noir », il est dit que la négritude a évolué. On se demanda plus tard si le journal n'était pas lié au mouvement que Sartre avait défini en 1949 comme un racisme antiraciste. Entre 1978 et 1981, Stein considéra les arguments racistes dans la négritude, soit avec Césaire soit avec Senghor et traîta même ce dernier de nazi. L'A. tente de montrer que les idées fondamentales de la négritude étaient présentes dans « L'Etudiant Noir », et même antérieurement dans « La Race Nègre » et « The Review of the Black World », spécialement dans les articles de Paulette Nardal. Il montre aussi que dans la situation raciste de la période coloniale une attitude antiraciste ne pouvait échapper à la protection de l'estime de soi de l'élite noire mais il n'y avait aucun signe de nazisme

Titre : LES ESQUISSES SENEGALAISES DE L'ABBE BOILAT, OU LE NATIONALISME SANS LA NEGRITUDE Titre de la Revue : CAHIERS D'ETUDES AFRICAINES. [ Cah. étud. afr.. ] , 1995 , vol. 35 , no 4 , pp. 819 - 837 [ 19 pages. ]     MOURALIS B.

UNIV. CERGY-PONTOISE
CENT. RECH. TEXTE/HISTOIRE

Type de document : PERIODIQUE Langue : FRANCAIS Cote INIST : 1972 Editeur :

           
 

 
 

ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES

 
 

 
 

PARIS

 
 

 
 

 

Résumé : Analyse des « Esquisses sénégalaises » de l'abbé Boilat qui apparaît comme tout autre chose qu'un texte « précurseur » susceptible de ne retenir que l'attention des historiens de la littérature. La personnalité de Boilat, son rôle pour implanter un enseignement secondaire au Sénégal et ses publications révèlent d'abord une cohérence politique : Boilat a compris que la situation coloniale n'apporte pas la prospérité aux pays qui la subissent et il propose de permettre l'accès des colonisés à une culture et à un système économique comparables à ceux qui existent alors dans la métropole. Cet assimilationnisme lui a été généralement reproché, au nom d'une vision différentialiste. Mais cette attitude correspond en fait à une position nationaliste qui croit à la possibilité d'un développement du Sénégal. Boilat occupe une place essentielle dans la production littéraire de l'Afrique occidentale. Parce qu'il croit que les Africains peuvent et doivent s'approprier la culture et les techniques de l'Europe, il n'éprouve pas le besoin d'affirmer un discours de valorisation de la culture africaine. Il est intéressant de le mettre en perspective avec les écrivains de la Négritude qui, un peu moins d'un siècle après, se trouvent contraints à produire un discours essentiellement culturel

Titre : De la négritude à la créolité. Aimé Césaire, l'irréductible Titre de la Revue : Europe. [ Europe. ] , 1994 , vol. 72 , no 781 , pp. 185 - 191     DOBZYNSKI C.

Type de document : PERIODIQUE Langue : Français Cote INIST : 23183 Editeur :

     
 

 
 

 
 

France

 

Résumé : L'actualité éditoriale d'A. Césaire pose à nouveau la question de son engagement politique et poétique

Titre : Ecrire après Senghor: les romanciers noirs, héritiers et liquidateurs de la négritude Titre de la Revue : Littératures : (Toulouse). [ Littératures : (Toulouse). ] , 1993 , no 28 , pp. 155 - 166     SOUBIAS P.

Type de document : PERIODIQUE Langue : Français Cote INIST : 23972 Editeur :

     
 

 
 

 
 

France

 

Résumé : Le roman négro-africain et antillais de langue française vécut sur l'héritage de la Négritude, tout en se libérant de son monopole idéologique pour évoluer aujourd'hui de façon autonome dans un total renouvellement stylistique.

Titre : Autour de l'ouvrage de Stephen Smith « négrologie, pourquoi l'Afrique meurt» Titre de la Revue : Revue Tiers monde. [ Rev. Tiers monde. ] , 2004 , no 180     COUARDE Georges , HUGON Philippe , JANIN Pierre , COPANS Jean

IRD, IEDES, Université de Paris I
Université de Paris X - Nanterre
Université de Paris V

Type de document : PERIODIQUE Langue : français Cote INIST : 26854 Editeur :

           
 

 
 

Presses universitaires de France

 
 

 
 

Paris

 
 

 
 

France

 

30 mars 2005

salut

je crois que tu es fort. où bien!

30 mars 2005

coucou

je suis un as. N'est ce pas?

30 mars 2005

essai

juste por voir

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30 mars 2005

je suis en construction et j'aibesoin

je suis en construction et j'aibesoin d'assistance.

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